

The 4th edition of the International Award UCLG - Mexico City - Culture 21 was launched in november 2019.
Between 15 November 2019 and 18 March 2020, Cities and local and regional governments, as well as individuals, have been invited to share their cultural projects, programmes and policies for sustainable development of local communities.
The International Jury awarded 2 cities, 2 individuals and decided to give a special mention to 7 other cities from across the world.
You can check the presentation of the International Jury, the abstracts of the 81 bids received from cities from across the world, as well as the communiqué and the final report of the Jury.

Le Jury de la 4ème édition du Prix International CGLU - Ville de Mexico - Culture 21 était composé des cinq membres, prestigieux experts internationaux à la trajectoire irréprochable dans le milieu culturel, garantissant ainsi la notoriété et la crédibilité du Prix, suivants : José Alfonso Suárez del Real (président du Jury); Lourdes Arizpe; Catherine Cullen; Lupwishi Mbuyamba et Ayşegül Sabuktay.

José Alfonso Suárez del Real y Aguilera est l'actuel Secrétaire à la culture de la Ville de Mexico et a une carrière reconnue de journaliste et promoteur culturel, ainsi qu'une vaste expérience des politiques publiques culturelles et Droits de l'Homme.

Dr. Lourdes Arizpe a été nommée Secrétaire Générale et membre de la Commission mondiale pour la Culture et le Développement dee l'ONU, tout en dirigeant des projets culturels à travers le monde en tant que Directrice Adjointe de la Culture de l'UNESCO.

Catherine Cullent était Adjointe du Maire à la Culture de la Ville de Lille, en France. Elle est l'ancienne présidente de la Commission culture de CGLU et y officie désormais en tant que Conseillère Spéciale sur la Culture et les Villes Durables.

Ethnomusicologue, doté d’une formation en philologie et en philosophie, chercheur et universitaire, Lupwishi Mbuyamba est le Directeur Exécutif de l'Observatoire des Politiques Culturelles en Afrique et président du Conseil Africain de la Musique.

Ayşegül Sabuktay est la directrice de l'Académie Méditerranéenne d'Izmir, une organisation unique fondée par la Municipalité Métropolitaine d'Izmir en 2011, comme groupe de réflexion et plateforme culturelle démocratique.
Consulter ci-dessous le document de présentation du Jury International de la 4ème édition du Prix, ainsi que le Communiqué et le Rapport final.



L'appel à candidatures de la 4ème édition du Prix International CGLU - Ville
de Mexico - Culture 21 était ouvert entre le 14 novembre 2019 et le 18 mars
2020.
81 candidatures ont été reçues. Les résumés de ces 81 candidatures sont
disponibles ici.
Le Jury a analysé toutes les candidatures présentées dans chacune des
deux catégories entre le 29 mars et le 14 mai 2020, et a tenu sa réunion
finale les 19 et 20 mai 2020.
Les gagnants ont été annoncés le 29 mai 2020, à l'occasion du Bureau
Exécutif de CGLU.
L'appel à nominations de la 4ème édition du Prix International CGLU - Ville de Mexico - Culture 21 était ouvert entre le 14 novembre 2019 et le 18 mars 2020.
Toutes les nominations ont été attentivement examinées par le Jury International du Prix, et les gagnant.e.s ont été annoncé.e.s le 29 mai 2020 lors du Bureau Exécutif de CGLU.

Il a consacré sa vie entière à la préservation du patrimoine historique et culturel de Cuba, et de l’humanité. La sensibilité particulière du Dr. Leal, ainsi que son insertion précoce dans l’administration publique lui ont permis de comprendre la portée et la valeur du patrimoine culturel des villes, en particulier à La Havane, tant pour ses habitants que pour le reste du monde. Il est Président d’Honneur du Conseil International des Musées (ICOM) et Président d’Honneur de la Commission Cubaine d’ICOMOS et de l’organisation de la société civile Patrimoine, Communauté et Environnement ; Professeur Émérite de l’Université de La Havane et Docteur Honoris Causa de plusieurs universités prestigieuses du monde entier; il préside le Réseau des Offices d’Histoire et de Conservation des Villes Patrimoniales de Cuba. Tout au long de sa carrière professionnelle, il a promu l’incarnation de l’espace public en tant qu’espace culturel, préservant le patrimoine en tant que bien commun à travers la restauration et la conservation de différents travaux et projets qu’il a dirigés, et avec un accent particulier mis sur le centre historique de la ville de La Havane. La Havane est aujourd’hui un symbole complet et absolu de cet effort. Selon le Dr. Eusebio Leal, la ville est extrêmement représentative de l’ensemble des valeurs culturelles, intellectuelles, politiques, historiques et sociales de la population cubaine, et elle constitue également un témoin du développement architectural local, ce qui a permis de faire de La Havane l’une des villes postcoloniales les plus importantes d’Amérique Latine.



Elle est l’une des figures pionnières de l’écoféminisme les plus reconnues au niveau mondial. Née à Dehradun (Inde), Vandana Shiva est docteure en sciences physiques, philosophe des sciences, écologiste, féministe et pacifiste. Elle dirige la Fondation de Recherche pour la Science, la Technologie et les Politiques sur les Ressources Naturelles (Research Foundation for Science, Technology and Natural Resource Policy - RFSTN) en Inde, qu’elle a fondée en 1982. Elle est également la fondatrice de Navdanya, un mouvement centré sur les femmes et dédié à la promotion de la diversité biologique et culturelle. Dans ses activités de plaidoyer pour la défense des cultures alimentaires précieuses des peuples indigènes, et de leur patrimoine culturel et naturel, Vandana Shiva a établi des liens explicites entre des questions fondamentales telles que celles de la sécurité alimentaire et de l’urgence climatique avec le néolibéralisme, ou du relativisme culturel et de la colonisation avec le pillage des connaissances et savoirs agricoles traditionnels. En ce sens, elle a offert des clefs de compréhension permettant de positionner la culture au centre du débat mondial sur les défis de l’humanité. Elle a contribué en particulier à positionner les femmes et les filles, ainsi que la biodiversité, au premier plan de la lutte pour la mise en oeuvre des politiques de droits humains, des Objectifs de Développement Durable et d’autres agendas mondiaux. Sa vision de l’écoféminisme met l’accent sur la connaissance scientifique et sur sa divulgation en tant qu’instruments permettant de préserver la biodiversité et l’autonomie des cultures alimentaires, et de garantir les droits culturels des individus, en particulier des groupes à risque, sans laisser personne ni aucun territoire pour compte.



Créé il y a 24 ans, le « Réseau de pratiques artistiques et culturelles » permet à différents groupes et organisations artistiques et culturelles de toute la ville de participer avec le gouvernement local à la garantie des droits culturels des enfants, des adolescents et des jeunes. Cette initiative, de caractère communautaire, soutient chaque année plus de 7 800 enfants et jeunes des 16 communes et 5 cantons de Medellín, leur offrant divers opportunités de s’exprimer, d’échanger, d’apprendre, d’expérimenter et de bénéficier d’une large gamme de formes artistiques, esthétiques et culturelles ; notamment liées à la danse, aux arts de la scène, aux arts plastiques et visuels, à la musique et à l’audiovisuel. Ce projet a permis d’améliorer l’accès du public à la culture à Medellín, en améliorant notamment le cadre infrastructurel de la culture dans les quartiers, en générant des opportunités de formation culturelle et en promouvant des programmes et des offres spécifiques s’adressant aux groupes défavorisés, en étroite collaboration avec d’autres plans et programmes municipaux. Au cours des années, le Réseau de pratiques
artistiques et culturelles a contribué à promouvoir et à renforcer Medellín en tant que ville engagée dans des politiques culturelles inclusives et participatives destinées à renforcer la citoyenneté culturelle, le développement durable, l’amélioration de la qualité de vie et le bienêtre de toutes et tous les habitant.e.s.



Le projet « Ségou : Ville Créative » a débuté en 2015 en tant qu’initiative de la Fondation du Festival du Niger. En collaboration avec la Municipalité de Ségou, l’initiative a permis de fournir à la ville une solide politique culturelle centrée sur le développement durable. L’implication et l’engagement de tous les agents culturels, du gouvernement local et de la société civile dans le processus de mise en oeuvre de cette initiative déterminée a contribué à en déplier les objectifs, en améliorant l’accès à la culture pour toutes les personnes, et en revalorisant la valeur des identités cultuelles de Ségou – à travers la musique, le design et la mode, les arts visuels, le patrimoine et la gastronomie – et de la création artistique et culturelle, plaçant les arts et la culture au centre du développement local. « Ségou : Ville Créative a également contribué à professionnaliser le secteur culturel, en améliorant les conditions de travail des agents culturels et créatifs, et en créant des synergies entre les organisations culturelles, les agents impliqués et la citoyenneté. De plus, « Ségou : Ville Créative » constitue un cadre approprié de collaboration avec d’autres villes africaines, et promeut la mise en oeuvre de projets fondés sur la cocréation, la coproduction, l’échange d’expériences et la diffusion de bonnes pratiques.


Chiang Mai (Thaïlande), pour le programme « Réseau des musées de Chiang Mai», créé en 2002. Cette initiative soutient la culture locale et la participation citoyenne à travers une approche collaborative, en utilisant sa capacité organisationnelle et la localisation centrale comme « outils de travail » permettant de promouvoir l’accès aux ressources municipales, et mobilisent ainsi le capital culturel de la ville, y compris le patrimoine des populations indigènes, comme mouvement de changement pour a construction de futurs meilleurs.

Concepción (Chili), pour le projet « Centre Création Concepción (C3) : un espace de collaboration créative pour le développement durable ». Cet espace de collaboration constitue un moteur pour les secteurs créatifs locaux, tels que ceux du design, de l’architecture, de la technologie, de la musique et des arts de la scène, et est un exemple illustratif au niveau de l’infrastructure, qui est envisagée comme une priorité de la ville dans la promotion de la culture en tant que pilier du développement durable.

Manchester (Angleterre, Royaume-Uni), pour le programme « Collaboration culturelle en faveur du climat ». Cette initiative, qui réunit 35 organisations et festivals culturels, en totale alignement avec les ambitions de la première stratégie pour le changement climatique de la ville, vise à contribuer à créer un leadership solide en matière de sensibilisation à l‘environnement, et a fait de Manchester en un exemple puissant et point de référence en matière de collaboration culturelle et d’engagement sur l’action climatique.

Ramallah (Palestine), pour le programme « Ville de Musique », une initiative qui a contribué à orienter la ville de manière naturelle vers la musique en tant que facteur de transformation sociale et de développement. « Ville de Musique » montre comment le travail systématisé peut contribuer à créer de bonnes conditions pour la mise en oeuvre de projets créatifs durables à destination des communautés locales, malgré des situations politiques difficiles et instables.

Oulan-Bator (Mongolie), pour le projet « Semaine de l’art public d’Oulan-Bator », une initiative dédiée à l’art et à sa relation avec les grandes thématiques contemporaines, telles que les migrations, le monde rural et le nomadisme, les minorités ethniques, la démocratie et le changement climatique. Le projet est organisé par Land Art Mongolia, une organisation qui apporte la perspective du contexte spécifique de la ville et de la région mongole dans le débat international sur le développement durable.

Yopougon (Côte d’Ivoire), pour le projet « Yopougon vers une ville éducative et créative dans la cohésion sociale ». Cette initiative solide et complète démontre la volonté du gouvernement local de positionner la culture comme pilier des politiques locales de durabilité. L’initiative comprend une composante inclusive et participative évidente, avec notamment des axes spécifiques sur l’intégration de la jeunesse dans le secteur culturel et créatif, qui se sont traduits par l’amélioration du bienêtre des citoyen.ne.s.

Mention spéciale « Leona Vicario de México » :
San José (Costa Rica), pour le projet « Computer Club House, San José Sur + uniquement pour les filles : developpement integral pour les adolescentes et prévention des grossesses précoces ». Computer Club House est un espace d’apprentissage sûr centré sur les technologies numériques, qui soutient les droits culturels des adolescentes dans des contextes d’inégalités et d’exclusion. Avec la création du programme « Uniquement pour les filles » en 2010, cette initiative, petite mais puissante, a démontré que la culture est une clef du développement du potentiel de la jeunesse, notamment vis-à-vis de la construction de sociétés démocratiques et pacifiques.
