

Le Jury était composé de cinq personnes, experts intenationaux, personnalités à la trajectoire irréprochable dans le milieu culturel et d'un très grand prestige, ce qui garantit la notorété et l'importance du Prix: Ing. Cuauhtémoc Cárdenas Solorzano (président du Jury); Gonzalo Carámbula; Dr. Danielle Cliche; Catherine Cullen et Dr. Alicia Ziccardi.

Coordinateur général des Affaires internationales du Gouvernement de la ville de Mexico, et Président du Jury.

Professeur et chercheur en politiques et management de la culture, expert dans l’Agenda 21 de la culture.

Cheffe de la section sur la Diversité des expressions culturelles de l’UNESCO.

Présidente de la Commission culture de CGLU.

Directrice du programme universitaire d’Études sur la Ville de l’Université nationale autonome de Mexico (UNAM)
Consulter le document le document de présentation du Jury, le communiqué du Jury sur les gagnants, ainsi que le rapport complet du Jury de la 1ère édition du Prix International:



Les organisateurs du Prix invitent tous les membres directs ou indirects de CGLU à proposer spontanément une personnalité, et ce uniquement par le biais de ce formulaire à retourner au courrier électronique : award (at) agenda21culture.net.
Cette proposition devra être correctement justifiée, en démontrant de manière explicite la contribution apportée par la personnalité concernée au regard de la réalisation des objectifs de l’Agenda 21 de la culture.

Titulaire de la chaire de Planification urbaine et régionale et de Sociologie de l’Université de Californie (Berkeley) et titulaire de la chaire de Sociologie et directeur de l’Internet Interdisciplinary Institute (IN3) à l’Universitat Oberta de Catalunya. Les travaux de Manuel Castells ont mis l’accent sur le rôle important des mouvements sociaux et des nouvelles technologies dans la transformation de la ville. Il a documenté les transformations urbaines, en reconnaissant le rôle important que la culture joue dans ces processus. Il a encouragé un rôle plus décisif des villes et des gouvernements locaux dans une mondialisation créée par et pour les personnes et les mouvements sociaux. Il a parié systématiquement sur un nouveau modèle de société durable qui inclut la diversité, le caractère local et la créativité comme éléments de base. Il a promu le concept « identité de projet » afin de décrire l’action collective nécessaire pour orienter le futur de toute société.



Sociologue pakistanaise, Farida Shaheed a travaillé à des projets qui incluent laculture pour renforcer les droits humains. Sa carrière aux
Nations unies a débuté en 2009 comme experte indépendante et, depuis 2012, elle est Rapporteuse spéciale dans le domaine des droits culturels. Sa position a permis à Shaheed de proposer différentes initiatives afin d’intégrer la culture et les droits humains. Les rapports périodiques de Farida Shaheed sont des référents fondamentaux dans la relation entre la culture, les droits humains et le développement durable. Elle a identifié et documenté les principaux défis sur les droits culturels de nos sociétés, y compris la liberté d’expression artistique, les processus de mémoire ou les droits culturels des femmes. C’est un référent essentiel dans la lutte pour la considération explicite Durable des Nations unies pour l’après-2015.



Le programme « Arena da Cultura - Programme de Formation artistique et culturelle » de la municipalité de Belo Horizonte est le principal projet de la politique culturelle de la ville. Créé en 1998, il vise la démocratisation des biens et des services culturels de la ville afin de réduire les inégalités sociales et territoriales. Le Jury souligne l’intégralité entre ces éléments: (a) la population : le programme s’adresse à un public très varié, des personnes de 6 à 80 ans avec une scolarité et un niveau socioéconomique hétérogène ; (b) le territoire : le programme englobe toute la ville, il inclut 16 centres culturels et 33 noyaux « BH Citoyenneté » et contribue à la signification des espaces publics ; (c) la culture : le programme se base sur le vécu artistique transformateur, l’expérience est au centre de tout le processus, avec une mise en valeur soignée du contact avec les professionnels et les artistes comme personnes fondamentales pour créer des capacités, des connaissances et des talents chez chacun et chacune des habitants ; (d) la gouvernance : le programme dispose d’un modèle de gestion qui intègre les organismes publics et un vaste réseau d’organisations partenaires, de clubs et d’ONG. Le projet apporte des preuves d’un impact très positif dans la transformation culturelle, sociale et territoriale de la ville. Il s’agit d’un programme qui applique parfaitement les principes et les recommandations de l’Agenda 21 de la culture.

« Le jumelage pour une culture de la durabilité » présenté par la ville de Hanovre (Basse Saxe, Allemagne), centré sur la coopération internationale dans le domaine de la culture avec les villes jumelées, par le biais de trois projets successifs (appelés « conscient & juste », « Culture juste » et « KlimaKunstStädte »), qui impliquent activement les acteurs culturels de la ville et permettent une appropriation des projets de coopération de la part des citoyens.

« Le Reemdoogo, Jardin de la musique », présenté par Ouagadougou (Burkina Faso), est unprojet centré sur l’éducation artistique et professionnelle des jeunes de la ville. Le projet associe la culture, depuis ses valeurs intrinsèques, aux processus de création d’emploi, à la cohésion sociale et à la construction urbaine de la ville, avec un urbanisme cordial, parfaitement symbolisé par le jardin.
