

In 2022-2023, the 5th edition of the International Award UCLG - Mexico City - Culture 21 recognises cities and personalities who have excelled in the promotion of cultural rights in the context of the Covid-19 crisis and post-pandemic recovery, and/or that have promoted culture as an important part of the caring system.
Candidacies from cities and local or regional governments and nominations from individuals have been received between 15 February and 22nd April 2022.
The Best Actions were announced in May 2022, under two labels: Innovative Sparks and Planning for Care.
The International Jury held its final meeting on 9 June 2022. The final results were shared during the Executive Bureau of UCLG in Seville on 15 June 2022.

Le Jury de la 5ème édition du Prix International CGLU - Ville de Mexico - Culture 21 était composé des cinq membres, prestigieux experts internationaux à la trajectoire irréprochable dans le milieu culturel, garantissant ainsi la notoriété et la crédibilité du Prix, suivants : Catherine Cullen (président du Jury); Serhan Ada; Diana Alarcón González; Claudia Curiel de Icaza et Francisco d'Almedia.

Catherine Cullent était Adjointe du Maire à la Culture de la Ville de Lille, en France. Elle est l'ancienne présidente de la Commission culture de CGLU et y officie désormais en tant que Conseillère Spéciale sur la Culture et les Villes Durables.

Serhan Ada est professeur au Département management des arts et de la culture, directeur du Centre de Recherche sur les politiques et management culturels, directeur de la Chair UNESCO sur les politiques et la diplomatie culturelles de l’Université Bilgi.

Dre. Diana Alarcón González est la coordinatrice générale en matière de conseil et d’affaires internationales au sein du Gouvernement de la Ville de Mexico.

Claudia Curiel de Icaza est la titulaire du Secrétariat à la Culture du Gouvernement de la Ville de Mexico. Elle a plus de 15 années d’expérience en tant que programmatrice, productrice et manager culturel dans le secteur public, privé et indépendant.

J. Francisco Ayi d’Almeida co-dirige l’ONG « Culture et Développement », une association internationale d’études et d’action de coopération culturelle pour le développement des filières culturelles à l’échelon local dans le pays du Sud.
Consulter ci-dessous le document de présentation du Jury International de la 5ème édition du Prix.



Catégorie “Ville / Gouvernement Local ou Régional”
Le processus de candidature et sélection est divisé en deux étapes :
1ère ÉTAPE. Le Jury a analysé toutes les candidatures reçues dans le délai du 22 avril 2022.
En mai 2022, la liste des Meilleures Actions a été publiée. Les candidatures finalistes ont été invitées à compléter la totalité du formulaire de candidature, et seront automatiquement reconnues comme de bonnes pratiques grâce aux labels "Éclats d'innovation" ou "Planifier les soins".
2ème ÉTAPE. Les finalistes ont remis leur candidature dûment complétée (c'est-à-dire l'ensemble des les champs du formulaire de candidature) avant le 27 mai 2022. Le Jury analyse actuellement les candidatures finalistes.
En juin 2022, le(s) gagnant·e(s) seront annoncé·e(s) au cours du Bureau Exécutif de CGLU .
Tous les détails du processus sont explicités dans le Règlement de la 5ème édition du Prix.
Nominer dans la catégorie “Personnalités”
La date limite de présentation des nominations est fixée au 27 mai 2022.
Dans la catégorie « Personnalités », les nominations spontanées seront présentées exclusivement par envoi au courriel électronique cultureaward@uclg.org. La nomination spontanée comportera un document correspondant au formulaire élaboré à cet effet. Les organisateurs du Prix enverront une confirmation de réception via courriel électronique une fois la nomination reçue.
Les nominations ne seront pas communiquées publiquement.
Tous les détails du processus sont explicités dans le Règlement de la 5ème édition du Prix.

DRE LOURDES ARIZPE
Dre Lourdes Arizpe a été nommée Secrétaire Générale et membre de la Commission mondiale pour la Culture et le Développement des Nations Unies Dans le même temps, elle dirigeait des projets culturels dans de nombreux pays à travers le monde en tant que Directrice Générale Adjointe de la Culture de l'UNESCO. En tant que consultante à l'UNESCO, elle a participé à la Convention pour la Sauvegarde du Patrimoine Culturel Immatériel, ainsi qu'à la Convention Internationale pour la Protection des Expressions Culturelles. Élue présidente du Conseil International des Sciences Sociales (CISS), elle a été Présidente du Conseil d'administration de l'UNRISD, le Centre des Nations Unies pour les Études sur le Développement Social, à Genève, en Suisse. Elle a également siégé au Conseil d'administration de la Grande Bibliothèque d’Alexandre, en Égypte.
La Dre. Arizpe a obtenu un doctorat en anthropologie sociale à la London School of Economics, puis a été Directrice et chercheuse à l'Institut de recherche anthropologique du Centre Régional de Recherche Pluridisciplinaire de l'Université Nationale Autonome de Mexico. Elle a également été Secrétaire de l'Académie Mexicaine des Sciences, et a dirigé le Musée National des Cultures Populaires du Mexique. Elle a reçu plusieurs récompenses d’universités mexicaines, européennes et asiatiques. Parmis ses publications les plus récentes : « Cultura, Transacciones Internacionales y el Antropoceno » (CRIM-UNAM, M. A. Porrúa, 2019) – également publiée en anglais par Springer-MacMillan, « Renovación y futuro del patrimonio cultural inmaterial en México » (CRIM-UNAM, 2017) et « Lourdes Arizpe: a Pioneer in Mexican Anthropology » (Springer Verlag, 2014).
Consulter la biographie de la Dre Lourdes Arizpe.
Consulter l'article élaboré par la Dre Lourdes Arizpe et ses équipes.



DRE DAISY FANCOURT
Daisy Fancourt. Les travaux de la Dre Daisy Fancourt ont contribué de manière décisive à prouver les bienfaits des activités culturelles sur la santé des personnes. Elle est professeure associée de psychobiologie et d'épidémiologie et la directrice du groupe de recherche sur le biocomportement social à l'University College de Londres. Elle a étudié à l'université d'Oxford et au King's College de Londres avant de passer son doctorat en psychoneuroimmunologie à l'University College London. Ses recherches portent sur les effets des facteurs sociaux sur la santé, notamment les déficits sociaux (tels que la solitude et l'isolement social) et les atouts socioculturels (tels que l'engagement communautaire, les activités artistiques et culturelles et la prescription sociale). La Dre Daisy Fancourt est également directrice du centre de collaboration de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sur les arts et la santé (www.artshealthcc.org) et membre du groupe consultatif technique de l'OMS sur les perspectives culturelles et comportementales en matière de santé.
Son rapport intitulé "What is the evidence on the role of the arts in improving health and well-being? A scoping review", basé sur l'examen de plus de 3 000 études, a été diffusé et acclamé dans le monde entier. Le rapport montre que les arts et la culture combinent de nombreuses composantes différentes (« ingrédients actifs ») qui sont bénéfiques pour la santé, en faisant appel à l'imagination, à l'activation sensorielle, à la stimulation cognitive et à l'interaction sociale. Dans des travaux plus approfondis publiés dans le Lancet Psychiatry, la Dre Fancourt a par la suite démontré que ces éléments peuvent susciter plius de 600 mécanismes psychologiques, physiologiques, sociales et comportementales différents liés à la prévention, à la gestion et au traitement d'une série de problèmes de santé différents. À travers ses publications, l'impact bénéfique des activités culturelles bénéficie d'une nouvelle base de preuves scientifiques. La promotion de l'engagement artistique et culturel aux niveaux individuel, local et national devient essentielle dans les politiques publiques de développement durable.
Consulter la biographie de la Dre Daisy Fancourt.
Consulter l'article élaboré par la Dre Daisy Fancourt et ses équipes.



BUENOS AIRES (ARGENTINE)
Le projet « Abasto Quartier Culturel : relance économique et régénération urbaine » est un projet promu par le Ministère de la Culture de la Ville de Buenos Aires depuis 2019. Il s’agit d’un projet de régénération urbaine fondé sur la transformation de l’espace public qui se base sur un modèle de gouvernance participative de la culture promouvant la création collective de l’identité et de l’intégration sociale et le renforcement actif des espaces culturels indépendants qui caractérisent le quartier d'Abasto. Le projet a permis d’investir en matière d’infrastructures, ce qui a permis d'améliorer l'espace public, notamment en augmentant l'accessibilité des piéton·ne·s et en améliorant la qualité de vie des voisin·e·s. Il a également encouragé la cocréation avec les communautés, permettant la mise en œuvre d'un modèle de gouvernance participative dans lequel l'espace public est compris comme une scène et un tremplin pour les activités culturelles. Pour ce faire le projet s'est appuyé sur la valeur des industries culturelles locales, stimulant la réflexion et la construction partagée des caractéristiques identitaires tangibles et intangibles des communautés, comme moteurs de l'intégration sociale. Les impacts du projet comprennent une meilleure articulation de l'offre culturelle du quartier et de sa relation avec l'espace culturel, la réduction des inégalités au sein de la communauté et la valorisation de la diversité des expressions culturelles locales.
Consultez le résumé du projet de Buenos Aires "Abasto Quartier Culturel : relance économique et régénération urbaine".
Consultez l'article sur le projet "Abasto Quartier Culturel : relance économique et régénération urbaine" de Buenos Aires.



DUBLIN (IRLANDE)
« ‘AWE’ - L'engagement culturel par l'accessibilité, le bien-être et la mise en évidence » a été initié par la Compagnie Culturelle Municipale de Dublin en avril 2020 en tant que réponse durable aux défis générés par la pandémie de Covid-19. ‘AWE’ a été pensée comme une stratégie visant à protéger les droits humains des citoyen·ne·s de Dublin, à s'engager activement auprès d'elles et d’eux et à répondre culturellement à leurs besoins, à travers trois axes principaux : (a) l'accessibilité, (b) le bien-être et (c) les preuves. La Compagnie Culturelle, établie en 2018 avait initialement pour mission de s’engager auprès des personnes et des communautés à travers le dialogue et la culture, en augmentant notamment la participation et la pratique culturelle à travers l’ensemble des quartiers de la ville, et a poursuivi ce travail d’engagement communautaire auprès de différents groupes, y compris auprès de jeunes leaders, d’artistes, de la société civile, de partenaires issus des autorités locales, de foyers de soins résidentiels et d’hébergement, de commerces et d’entreprises et d’institutions culturelles nationales. À travers l’écoute, des actions réactives visant à améliorer l'accessibilité, l'inclusion et à créer davantage de voies d'accès à la culture pendant la pandémie ont été créées. ‘AWE’ a permis de démontrer le succès, la transférabilité et l’adaptabilité d’une méthodologie originale qui non seulement a permis de garantir les droits culturels des citoyen·ne·s pendant la pandémie et au-delà, mais a également permis d’entreprendre un travail de recherche approfondi qui pourrait être considéré comme une référence pour d’autres villes.
Consultez le résumé du projet de Dublin « 'AWE' - L'engagement culturel par l'accessibilité, le bien-être et la mise en évidence ».
Consultez l'article sur le projet « AWE: L'engagement culturel par l'accessibilité, le bien-être et la mise en évidence » de Dublin.


Bandung (Java Occidentale, Indonésie), pour le projet « Hutan Menyala (Forêt lumineuse) », qui a fait de l'un des plus grands atouts culturels et naturels de Bandung, la forêt Hutan Mayala, une destination post-pandémique innovante sous la forme d'une expérience audiovisuelle. Le projet permet la protection et la promotion de la forêt, en mêlant technologie numérique avancée et éléments culturels traditionnels.

Busan (République de Corée), pour le projet « Busan Galmaetgil, un projet de promotion de la valeur culturelle manifestée à travers des sentiers urbains ». Ce projet vise à améliorer la santé publique et le plaisir de l’exercice culturel grâce à des sentiers urbains pratiques et propres, mettant en valeur la culture, les traditions et l'histoire locales ainsi que leur relation avec la nature, en proposant notamment des activités visant, entre autres, à promouvoir le tourisme durable et à répondre à l'urgence climatique.

Izmir (Turkey), pour le « Projet d'Izmir sur le renforcement de la culture en tant que clé de la résilience et du développement ». Ce projet met en exergue la manière dont la volonté politique peut mettre la culture au premier plan des politiques, des plans et des pratiques. Grâce à une politique globale et innovante, le "Municipalisme de crise", Izmir propose de nouveaux modèles de prestation de services publics dont la culture est l'un des principaux piliers, offrant un accès à la culture, encourageant la participation et favorisant la solidarité.

Jinju (République de Corée), pour le projet « Art Delivery ». Depuis 2019, ce projet a contribué à réduire les écarts entre les zones urbaines et rurales en matière d’exercice des droits culturels, et à renforcer la participation des personnes défavorisées, à marier les arts populaires traditionnels de Jinju avec les arts modernes et à engager les acteurs culturels locaux dans le cadre d'événements tels que la Biennale mondiale des arts populaires de Jinju.

Ouagadougou (Burkina Faso), pour le projet « Aménagement culturel du Grand Ouaga, ville de bien-être et de cohésion sociale ». Ce projet a contribué de manière significative au développement culturel équilibré du Grand Ouaga et au bien-être de ses habitant·e·s, principalement des jeunes de moins de 25 ans (60%), en réduisant les inégalités géographiques d'accès à l'art et à la culture par la mise à disposition d'infrastructures culturelles et d'activités éducatives adéquates pour toutes et tous.

Tevragh-Zeïna (Nouakchott, Mauritanie), pour le projet « HEYA Nouakchott : Tevragh Zeïna, Ville créative ». Ce projet a permis l’élaboration et la mise en œuvre d’une politique culturelle solide pour la ville, axée sur le développement durable. HEYA Nouakchott a également contribué à la professionnalisation du secteur culturel et à l'amélioration des conditions de travail des acteurs culturels et des artistes pendant et après la pandémie.
